LES RELATIONS HUMAINES DANS ÉPICURE ET L'ÉTHIQUE DU JARDIN
Mots-clés: autárkeia. eleuthería. philia. koinonía. aspháleia. Épicure.
La présente recherche vise à expliquer la triade conceptuelle autarcia (autárkeia), liberdade (eleuthería) et amitié (philía) qui, lorsqu’elle est articulée, rend possible une interprétation éthique de la pensée d’Epicure sur les relations humaines dans les communautés moléculaires. Le chemin à explorer commence par une introduction générale sur l’éthique d’Épicure, la portée et les possibilités de cette éthique, établissant des relations entre les sources textuelles primaires, à savoir Lettre à Hérodote, Lettre à Pythocle et Lettre à Ménécée, en plus des Maximes Principales, les Sentences du Vatican et, enfin, les fragments du Peri Phýseos (Sur la Nature) d’Épicure. Dans un second temps, cette recherche vise à présenter les notions qui apparaissent dans les textes restants d’Epicure comme étant des notions de base pour définir le concept de relations humaines. Le tissu de ces concepts servira à démontrer quel type de relations humaines peut être mesuré dans ces communautés moléculaires et en quoi elles diffèrent des relations humaines effilochées de la polis décadent. Le troisième moment consiste à montrer comment les relations humaines sont possibles au sein de la communauté philosophique d’Epicure, à travers la définition de ce que furent les communautés moléculaires - les communautés philosophiques d’Epicure -, ainsi que de montrer comment, au sein de ces communautés, telles relations humaines deviennent viables et possibles. À partir de ce réseau conceptuel de relations humaines, nous chercherons à emprunter un nouveau chemin pour comprendre le mode de vie dans la communauté du Jardin (Képos).